LIGNE ROSET, le haut de gamme du mobilier
Tout commence en 1860 lorsque Antoine Roset décide d’ouvrir une petite fabrique de cannes pour ombrelles. En 1892, sa société se développe avec l’achat d’une propriété à Montagnieu qui lui permet de produire son bois. Par la suite, il agrandit sa société en employant une trentaine de salariés. À la fin du 19e siècle, les femmes abandonnent l’ombrelle ce qui le pousse à se reconvertir en artisan de pieds de chaises et de bureaux, jusqu’à concevoir des chaises complètes. À sa mort, l’entreprise, sa femme puis son fils continueront à développer l’entreprise en concevant des sièges cannés et des sièges tapissés.
C’est après-guerre que l’entreprise Roset connaît son essor. Elle se tourne vers l’industrie avec la production de mobilier pour les collectivités, elle va ainsi meubler les centres universitaires comme ceux de Paris ou Chambéry par exemple, les maisons de retraite, les amphithéâtres.
L’utilisation de matériaux rares et sophistiqués, mais aussi les diverses collaborations avec des designers et des architectes vont pousser la maison vers le marché du luxe. Enfin, en 1970 Jean Roset, directeur de l’entreprise et petit-fils d’Antoine Roset, réoriente l’activité vers une clientèle privée. En 1973, il fonde la marque Ligne Roset connue pour ses modèles de canapés Bonnie ou encore Togo, en passant par le tabouret Monolog.
Cette société s’est énormément développée, elle compte plus de 30 magasins installés en France. On peut aussi en trouver chez nos voisins européens, avec trois magasins en Angleterre et un en Belgique. De plus, elle compte plus de 700 points de ventes à travers le monde. Aujourd’hui, l’international représente 60% de son activité.