Une trouvaille rare avec une histoire fascinante, ce Drophead Coupé Bentley de James Young a été restauré pendant cinq ans par un vendeur ingénieux avec l'aide des spécialistes de la marque, Clanfield Coachbuilding et Fiennes Restorations.

La plupart d'entre nous apprécient les séries policières télévisées, et l'histoire de la redécouverte de l'histoire perdue de cette magnifique voiture ferait un film extraordinaire. Grâce à la science moderne, à des recherches approfondies et à une détermination sans faille, cette Bentley Drophead Coupé (DHC) inhabituelle de James Young a été restaurée de manière scientifique et redécouverte au cours d'une période tumultueuse de cinq ans. Le monde des voitures classiques a la chance d'avoir des propriétaires si passionnés par leur amour des voitures qu'ils consacrent des quantités infinies de temps et d'argent à la restauration de ces véhicules. Ce faisant, ils nous rendent, à nous et au monde entier, des morceaux de l'illustre histoire de la voiture.

Ce qui a commencé comme la quête du vendeur pour obtenir les origines et la provenance de la B1 72 KT correctement documentées a conduit à la découverte et à la restauration d'une Bentley DHC extrêmement rare.

Longtemps considéré comme la meilleure source de référence pour ces voitures, "Derby built Bentleys", un livre de Bernard King, indiquait que la voiture était à l'origine un coupé de Sedanca à tête fixe et, naturellement, Sotheby's en a fait la publicité. Cependant, le vendeur n'était pas convaincu par la référence dans le catalogue et a entrepris de trouver des documents historiques sur la voiture.

Il a déclaré que le Bentley Drivers Club s'est avéré aussi utile que le RREC qui l'a aidé à acheter toutes les pièces de stock restantes du véhicule. Les archives de la voiture ne remontaient qu'après l'acquisition de la société de James Young en 1939, mais cela n'a pas arrêté le vendeur dans sa quête de vérité.

La B172 KT a été exportée aux États-Unis en 1971, mais elle a ensuite été renvoyée à Liverpool en février 1989 pour y subir une restauration complète. C'est à ce moment-là, en 1992, qu'il a été acheté par le propriétaire précédant le vendeur actuel, qui a passé les 19 années suivantes à reconstruire le véhicule en faisant appel aux meilleurs restaurateurs et carrossiers du Royaume-Uni.

Après avoir finalement établi la provenance du type de modèle, la tâche la plus redoutable restait malheureusement à accomplir, la Driver and Vehicle Licensing Agency (DVLA) refusant de réattribuer l'immatriculation d'origine à ELA 900. Ils ont déclaré que leurs dossiers montraient qu'il s'agissait d'un véhicule importé et qu'aucune information ou dossier à la DVLA ne remontait jusqu'en 1937, et qu'ils ne pouvaient donc enregistrer le véhicule qu'à partir de la date à laquelle le véhicule a été évalué comme étant en état de marche en 2017 sur une plaque Q. Malgré le suivi détaillé du vendeur, fournissant des preuves claires de la livraison du véhicule à la concession Pass & Joyce au début du mois d'octobre 1937, ils ont une fois de plus déclaré qu'ils ne pouvaient réattribuer l'immatriculation que s'ils avaient la date réelle du premier document d'immatriculation et qu'ils ne pouvaient pas accepter une déclaration faisant référence à un moment entre le 1er et le 5 octobre 1937.

Le vendeur n'a pas été en mesure de retrouver le carnet de bord original envoyé avec la voiture en Amérique, il a donc de nouveau contacté le Bentley Drivers Club (BDC) par pur désespoir et a demandé l'aide de l'ancien vice-président, Ken Leam et de l'agent de liaison DVLA, Brian Rivett. Ils se sont arrangés pour que le président du comité d'éligibilité déclare que le BDC est fermement convaincu que la date d'enregistrement doit être le 1er octobre, car cette date correspond à la date de garantie et aucune voiture n'a jamais été garantie à moins que le propriétaire n'ait payé et taxé la voiture. Heureusement, la DVLA a perdu l'envie de se battre et a accepté cet argument, émettant immédiatement un carnet de bord de remplacement du 1-10-1937, tout en rétablissant le numéro d'immatriculation original ELA 900 !

Quiconque voit cette magnifique voiture aujourd'hui conviendra sans doute qu'il s'agit d'une fin heureuse.

Joumana Gacem

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