11 mai 1997, le grand champion d'échecs Kasparov est battu par Deep Blue, une intelligence artificielle développée depuis les années 80. En 2015, c’est le robot humanoïde Sophia qui fait son apparition, et c’est aussi la première IA à avoir obtenu une nationalité. Mais quelles sont les limites de ces cerveaux numériques ?

L'immersion des IA dans l’art a commencé il y a seulement quelques années, et son évolution est exponentielle. Elle a démarré par des images générées pratiquement aléatoirement, frôlant l’incompréhensible, mais aujourd’hui les Intelligences Artificielles sont capables de générer des dessins ou des scènes en utilisant des banques de données ou bien des photos sélectionnées. On peut même demander à l’IA de créer des œuvres à partir de simples mots dans la barre de recherche. Il est aussi possible de trouver des paysages avec seulement quelques traits comme par exemple sur "Clip Studio Paint". Il est donc naturel de se demander si les intelligences artificielles pourront bientôt s’approprier non seulement l’art mais aussi le design ou bien même l’architecture.

L’exemple le plus prometteur est le site internet DALL-E, une intelligence artificielle qui, il y a un an, ne proposait que des images à la limite de l’étrange avec certaines créations aux formes hasardeuses. Aujourd’hui, cette intelligence propose non seulement de créer des images, mais permet aussi d’y ajouter un contexte ou bien même une suite à une photo.

La question qui nous brûle les lèvres : dans combien d’années serait-il possible de créer un produit, une affiche ou un vêtement grâce à un simple clic droit sur son ordinateur ?...

Mathieu Gaire

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